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Quelle stratégie, en termes médiatiques, pour faire revenir les courses dans le coeur des français ?

  • Photo du rédacteur: Syndicat Propriétaires
    Syndicat Propriétaires
  • 25 oct. 2023
  • 3 min de lecture

Si notre image peut être construite autour du sport de très haut niveau, du cheval animal

magique, du rêve, des stars jockeys et d’un rôle sociétal caritatif ou humanitaire, nous aurons

réussi. Et nous sommes convaincus que nous en avons les moyens.


Il faut repenser notre offre et notre image. Que proposons-nous aux médias généralistes ?

Aujourd’hui, beaucoup estiment avec nostalgie que nous avons disparu des grands médias.

C’est vrai. Et nous ne pourrons plus y revenir comme ce fût le cas auparavant, tout

simplement parce que l’offre télévisuelle et radiophonique actuelle n’est plus celle des années 90. Les Français ne zappent plus entre TF1 et Antenne 2 : ils n’ont que l’embarras du choix !


Il existe désormais non plus 5 chaînes hertziennes, mais 27 chaînes sur la TNT et l’immensité

de l’offre en dehors du câble (+ 250 chaînes). De la même manière, les Français ne se

rassemblent plus derrière le Journal de 20H, ils regardent ce qui les intéresse à l’heure à

laquelle ils sont disposés à le faire, et ce sur différents types d’écran. Cela fait une énorme

différence avec ce qui était et ne sera jamais plus. Nous ne pouvons plus imaginer pouvoir

donner rendez-vous aux Français pour une simple course de 3 minutes associée à un jeu

banal, tout simplement parce qu’il n’y a plus de rendez-vous autrement que pour de grands

évènements sportifs exceptionnels comme une Coupe du monde de rugby ou de football, un grand tournoi de tennis ou les phases finales de Champions League.


Dans le paysage audiovisuel actuel, nous devons attirer les grands médias et leurs publics à

nous en leur proposant un modèle et une vision qui plaisent et intéressent sincèrement. Et

pour cela, il faut repartir de l’offre. Nous avons organisé un séminaire de réflexion en 2017

sur l’attractivité des courses, ce qui revient au sujet qui nous occupe aujourd’hui, et de très

bonnes choses en sont ressorties.


Les atouts réels dont nous disposons sont le sport de haut niveau, le lien magique entre

l’humain et le cheval, le rêve du jeu qui peut changer la vie (si le PMU parvient à reprendre

progressivement ce positionnement), la possibilité de stariser nos meilleurs jockeys et nos

meilleurs chevaux, et nous pouvons y ajouter la possibilité de nous associer - à la façon du

Loto du patrimoine - à de grandes causes populaires, caritatives, ou humanitaires.


Nous devons nous ouvrir au Monde en dehors des courses, créer des liens entre nous et

l’actualité en France et à l’international, pour permettre aux grands médias de s’intéresser à

nous. Il n’y a qu’ainsi qu’ils viendront filmer, qu’ils solliciteront des interviews et qu’ils

diffuseront la culture des courses en tant que partie intégrante de la société française.

Sinon, nous ne tiendrons pas la distance, car pour exister nous devrons sans cesse mettre la

main à la poche et payer ce qui s’apparentera à de la publicité pour que les médias présentent une offre qui ne correspond pas à la réalité (comme cela avait été le cas avec l’échec des EpiqE Séries, au Galop).


Ce type de grand projet est passionnant, il est aussi fédérateur et enclin à redynamiser les

forces des bénévoles et de tous les acteurs de la filière autour d’une nouvelle ère.

Pour illustrer le propos, imaginons à un rythme mensuel, le deuxième dimanche du mois, un

format de 30 minutes avec un quinté « supermillionarisé » sur une grande épreuve, un

engagement de reversement au soutien d’une cause populaire, un reportage sur l’engagement de l’institution, une présentation de quelques chevaux en lice en intégrant leur histoire depuis la naissance, le haras, leur carrière, l’enjeu sportif pour le cheval et pour le jockey, etc.


Les sujets sont nombreux, tels que le soutien à l’équithérapie pour les enfants souffrant de

handicap, le soutien aux assistances publiques des hôpitaux des grandes villes, le soutien au

monde agricole pour des exploitations en danger, l’aide au reboisement des forêts dévastées par les incendies, etc.


Notre sport, notre spectacle et le pari hippique peuvent alors s’aligner pour devenir un modèle civique, ce qui changera complètement notre image aux yeux des Français.

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